Culture et religion, le temps de la « sainte ignorance »La déconnexion traduzione - Culture et religion, le temps de la « sainte ignorance »La déconnexion Italiano come dire

Culture et religion, le temps de la

Culture et religion, le temps de la « sainte ignorance »
La déconnexion culture – religion
Le philosophe et sociologue Olivier Roy vient de publier un livre sur les rapports entre la religion et la
culture1. Cet ouvrage très documenté propose une analyse fouillée et pose des questions difficiles
sur le positionnement des religions au sein de la mondialisation.
L’auteur analyse l’histoire des liens entre culture et religion. Au XXIème siècle nous entrons dans une
relation inédite et qui n’est pas sans poser des questions décisives aux quelles il n’est pas simple de
répondre.
Après des siècles où la religion était en connexion étroite avec la culture, nous connaissons des
temps où la rupture est de plus en plus marquée entre les deux. La longue période où chacun dans la
société partageait peu ou prou les mêmes valeurs morales qu’il soit croyant ou non, catholique ou
anticlérical, est derrière nous. La référence religieuse sous jacente à la vie sociale se marginalise et
sort de plus en plus du champ culturel. Les nouveaux comportements et valeurs s’individualisent et
s’éloignent de toute référence religieuse. La culture repousse la religion au dehors. Elle s’installe
dans la « sainte ignorance », dans l’absence de connaissance religieuse. Mais c’est aussi la religion
elle‐même qui, portant un regard de plus en plus critique sur la culture contemporaine dans laquelle
elle perçoit une résurgence de formes païennes, prend distance.
Or, en se découplant de la culture, la religion prend une forme plus radicale. Affranchie des
compromissions avec les cultures particulières, elle devient pure et dure.
Pour l’auteur, la culture est en effet ce qui rend le religieux plus ouvert et plus englobant. Quand la
culture et la religion étaient liées ensemble, ce qui importait alors c’était la conformité des
comportements bien plus que l’adhésion de la foi. Du même coup, tout un dégradé d’appartenances
était admis. Il était possible de se reconnaître chrétien sans témoigner pour autant d’une grande
ferveur croyante. En retour, la religion apportait ses repères moraux, sa symbolique unificatrice et
son sens à l’existence.
En terre trégorroise, par exemple, il n’y a pas si longtemps, on pouvait être non croyant et pourtant
accepté comme catholique pourvu que certains marqueurs fussent respectés : un minimum de
pratique religieuse, une conformité des actes publics à ses valeurs morales. Dans ce contexte, le
catholicisme supportait les tièdes.
A l’inverse du catholicisme, le protestantisme dans ses formes évangélique et pentecôtiste s’est
construit dans un hors champ de la culture. Très vite, il s’est opposé à la culture quelle qu’elle soit
considérée d’emblée comme païenne. Il appelle à s’engager totalement dans la foi, dans l’obéissance
aux préceptes moraux et la soumission à la Parole. Dégagée de toute culture, la religion redevient
« pure ».
Cette forme religieuse est en phase avec notre temps. Parce qu’elle répond à la quête identitaire,
communautariste, affective et mobile, elle est mondiale. Affranchie de la culture, la religion se
radicalise et se délocalise. Elle se fait prosélyte. Elle simplifie son dogme et son histoire, jusqu’à
parfois mépriser la science théologique, d’où ici aussi une « sainte ignorance ». Les
fondamentalismes et les extrémismes trouvent là leur terreau. Partout, de plus en plus d’hommes et
1 Olivier Roy, « La sainte ignorance » le temps de la religion sans culture
éditions du seuil, octobre 2008
de femmes ont accès à toutes sortes d’éléments religieux dispersés et décrochés de leur lieu
d’origine. Des conversions individuelles, des passages d’une religion à une autre, sont donc
désormais possibles à grande échelle sur toute la planète. De ce fait, l’auteur ne croit pas à un retour
du religieux, pas davantage en un choc des civilisations. Nous aurions plutôt à faire à une véritable
métamorphose du religieux.
Quand le christianisme fait son deuil de toute prétention à inspirer une culture globale sécularisée, il
tend à prendre les traits d’une sous‐culture minoritaire inscrite dans le multiculturalisme
contemporain. C’est d’ailleurs ainsi qu’aujourd’hui des Eglises ont tendance à revendiquer leurs
droits. Elles en appellent au respect d’une communauté particulière au même titre que bien d’autres,
ce faisant elles entérinent une rupture de fait avec leur statut de référence culturelle globale,
commente Olivier Roy.
Ayant sans état d’âme relégué dans le passé toute volonté de composer avec les cultures, le néoprotestantisme
est d’emblée plus accordé à cette mutation. De ce fait, le pentecôtisme est la religion
qui connaît aujourd’hui l’expansion mondiale la plus forte sur tous les continents. Il devient la
religion dominante actuelle qui tend à formater plus ou moins chaque religion. Mais c’est chaque
religion qui se recompose dans ce qui est devenu un grand marché. Cette évolution du religieux,
Olivier Roy l’observe partout. Fin connaisseur du moyen Orient, il la remarque fortement dans l’Islam
mais aussi dans bien d’autres mouvements religieux.
Sous la poussée des communautés nouvelles et des mouvements de réveil, peu à peu, cette manière
de vivre la foi est entrée dans le catholicisme. Le pontificat de Jean Paul II l’a favorisé. En France,
mais, c’est ici une appréciation personnelle, on peut dire que d’une certaine manière la dynamique
d’aller au coeur de la foi répond à cette nouvelle donne. L’insistance à revenir au coeur de la foi, à
passer d’un héritage culturel à la proposition de la foi, à se penser en communauté minoritaire, à
entrer dans une pastorale de l’initiation, prend ainsi en compte la sortie des temps de chrétienté. On
voit mal aujourd’hui en effet comment ne pas encourager les chrétiens à s’avancer de plus en plus
communautairement au coeur de la foi pour qu’ils tiennent debout humainement et spirituellement
dans une société dans laquelle la culture ambiante n’est plus porteuse. De ce fait, tenir dans la foi
suppose aujourd’hui bien d’autres exigences qu’hier.
Cela dit, on peut percevoir dans le livre d’Olivier Roy une invitation à mesurer plus finement les
conséquences de cette évolution. Et c’est ici que « la sainte ignorance » pose des questions bien
difficiles à résoudre pratiquement. Des questions que chaque pasteur croise quotidiennement à
chaque carrefour !
Des questions pastorales difficiles et quelques propositions
Dans cette évolution, on voit bien ce que le christianisme peut gagner. Les croyants s’en trouvent
plus impliqués dans leur foi dans des communautés plus ferventes, soucieuses de proposer l’Evangile
au monde. L’Eglise renforce ses exigences et favorise l’avancée au coeur de la foi. Elle a le souci de
former des chrétiens « adultes dans leur foi ».
Cependant il s’agit aussi de regarder ce que le christianisme risque de perdre dans cette
métamorphose. Je me livre ici à quelques considérations plus personnelles.
La question pourrait être celle‐ci : jusqu’où peut‐on s’engager dans une sortie du religieux de la
culture pour un christianisme confessant plus exigent ? Peut‐on encore tenir une pastorale qui donne
droit à l’un et à l’autre ? C’est d’ailleurs ce que l’Eglise catholique en France donne l’impression de
faire, tentant de concilier ou plutôt ballotant entre ces deux pôles qui apparaissent de plus en plus en
tension : afficher sa position de référence culturelle globale ou manifester le particularisme de la
confession croyante.
En Bretagne particulièrement la question est sensible car le catholicisme a entretenu des relations à
la fois complexes et serrées avec notre culture et qui perdurent encore d’une certaine manière. Faire
le deuil purement et simplement de ce lien n’est pas si évident.
Ce qui est en jeu pastoralement c’est de laisser place à différents modes d’appartenance chrétienne
et donc de ménager des cheminements possibles qui ne soient pas enfermés dans le tout ou rien, le
tout dedans et le tout dehors. Donner droit à ce que des hommes et des femmes se revendiquent du
catholicisme sans y mettre la même exigence mais au titre d’un patrimoine dont ils se sentent encore
redevables et liés. Mais alors à quelle position mettre le curseur de l’appartenance ? Nous
rencontrons cette question si souvent dans la pastorale sacramentelle par exemple, qu’on pense aux
dernières agitations concernant la préparation au baptême.
La lettre aux catholiques de France tout en appelant à former les chrétiens au coeur de la foi, prenait
soin d’inviter à entrer dans un regard évangélique capable de reconnaître la vie de l’Esprit à l’oeuvre
en tout homme dans le monde. C’est ainsi qu’elle résiste à marquer trop fortement les frontières qui
peuvent s’instaurer entre les croyants et les non croyants.
Ce qui est en jeu c’est aussi de préserver l’inscription du catholicisme dans notre culture. La religion
peut‐elle être aujourd’hui encore une source d’inspiration pour des valeurs qui imprègnent notre
culture dans son consensus morale et esthétique, sans que cela requière nécessairement de partager
la foi ?
La question est difficile parce que des lignes de rupture apparaissent de plus en plus surtout en
matière de morale familiale et sexuelle, notamment sur les sujets brulants que sont par exemple la
place de la femme, l’homosexualité ou la parentalité. Dans les domaines sociaux et politiques,
cependant, la doctrine sociale de l’Eglise est d’une grande actualité. L’Eglise catholique a été en
Bretagne un facteur déterminant dans la promotion sociale et économique de notre région. Mais la
religion quand elle est séparée de la culture a tendance à déserter le terrain de la construction d’une
société plus juste et fraternelle en partenariat avec d’autres. L’humanisme chrétien, ressourcé à
l’Evangile, peut‐il être encore source d’inspiration pour le discernement et les choix éthiques de
notre société ?
Sur le plan symbolique, on pense à tout l’intérêt manifesté aujourd’hui c
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Cultura e religione, il tempo della ' Santa ignoranza.Disconnessione di cultura - religioneIl filosofo e sociologo Olivier Roy ha appena pubblicato un libro sul rapporto tra religione e laculture1. Questo libro ben studiato offre un'analisi approfondita e pone domande difficilisul posizionamento delle religioni all'interno di globalizzazione.L'autore analizza la storia dei legami tra cultura e religione. Nel ventunesimo secolo stiamo entrando in unnuovo rapporto e non è senza domande decisive per la cosa non è facilerispondere.Dopo secoli, quando la religione era in stretta connessione con la cultura, sappiamo didove la rottura è sempre più marcata tra i due. Il lungo periodo dove tutti nellaazienda ha condiviso poco o meno i valori morali stessi se credente o non, cattolica oanticlericale, è dietro di noi. Il riferimento religioso alla vita sociale di base è emarginato eUlteriori informazioni oltre al settore cultura. Nuovi comportamenti e valori chiaramente elontano da ogni riferimento religioso. La cultura spinge religione verso l'esterno. Si è trasferitanel 'Santa ignoranza', in assenza di conoscenza religiosa. Ma è anche la religionestesso che, tenendo un look più critica sulla cultura contemporanea in cuiLei vede una rinascita delle forme pagane, prende distanza.Tuttavia, è il disaccoppiamento della cultura, religione prende una forma più radicale. Liberato dicompromessi con impostazioni cultura specifiche, diventa puro e duro.Per l'autore, la cultura è ciò che rende all'aperto più religioso e più inclusivo. Quando ilcultura e religione erano collegati tra loro, ciò che era così importante che è stata la conformità concomportamenti più di appartenenza della fede. Allo stesso tempo, un'iscrizione di gradienteè stato ammesso. Era possibile riconoscere che cristiano senza testimone fornito un grandefervore religioso. In cambio, la religione ha portato la sua morale cuscinetti, suo simbolismo unificante eil suo senso dell'esistenza.Tregorroise terra, ad esempio, non era tanto tempo fa, potrebbe essere non credenti e ancoraaccettato come cattolico a condizione che determinati indicatori sono state soddisfatte: un minimo dipratica religiosa, conformità degli atti pubblici dei suoi valori morali. In questo contesto, laIl cattolicesimo era il caldo.A differenza del cattolicesimo, il protestantesimo nelle sue forme evangeliche e pentecostali ècostruito in un fuori campo della cultura. Molto rapidamente, si oppone alla cultura qualunqueconsiderato come pagana. Egli chiama a impegnarsi pienamente nella fede, nell'obbedienzaprecetti morali e presentazione al pavimento. Chiara di ogni cultura, religione diventa«pura»Questa forma religiosa è in sintonia con i nostri tempi. Perché soddisfa la ricerca di identitàcomunitaria, affettiva e mobile, è globale. Liberato dalla cultura, la religione èradicalizzato e a trasferirsi. Lei ottiene proselito. Esso semplifica il suo dogma e la sua storia, fino aa volte disprezzano la scienza teologica, dove qui anche ' Santa ignoranza. Ilfondamentalismi ed estremismo ci loro allevamento a terra. Ovunque, sempre di più gli uomini e1 Olivier Roy, religione 'Santa ignoranza' senza tempo della colturaÉditions du seuil, ottobre 2008le donne hanno accesso a tutti i tipi di elementi religiosi sparsi e sganciata dal loro postoOriginale. Le conversioni individuali, passaggi di una religione a altra, sono pertantoOra è possibile su larga scala in tutto il mondo. Come tale, l'autore non crede in un ritornoi religiosi, non più in uno scontro di civiltà. Vorremmo piuttosto fare un vero e propriometamorfosi dei religiosi.Quando il cristianesimo è relativo dolore di qualsiasi rivendicazione di ispirare una globale cultura secolarizzata,tende ad assumere le caratteristiche di un sous‐culture di minoranza nel multiculturalismocontemporanea. È anche oggi ' chiese hui tendono a rivendicare lorodiritti. Essi invocare l'adempimento di una determinata comunità nello stesso modo come gli altri.in tal modo essi accettano una pausa in realtà con il loro status di riferimento cultura globale.Commenti Olivier Roy.Avendo senza scrupolo relegato nel passato qualsiasi desiderio di trattare con le culture, la neoprotestantismeè immediatamente più grant con questa mutazione. Di conseguenza, il Pentecostalismo è religionechi sta vivendo la più forte espansione globale in tutti i continenti. Diventa ilreligione dominante attuale che tende a più o meno formattare ogni religione. Ma ognuno èreligione che ricompone in quello che è diventato un grande mercato. Questa evoluzione dei religiosi,Olivier Roy osservato dappertutto. Conoscitore del Medio Oriente, si notato fortemente nell'Islamma anche in molti altri movimenti religiosi.Sotto la pressione di nuove comunità e i movimenti di risveglio, a poco a poco, in questo modoper vivere la fede è venuto nel cattolicesimo. Papa Jean Paul II ha promosso. In Francia.ma, qui è una valutazione personale, possiamo dire che in maniera dinamicaper andare al cuore della fede risponde a questa nuova situazione. L'enfasi di nuovo al cuore della fede, aspendere un patrimonio cultura la proposta della fede, a pensare in minoranza alla comunitàImmettere una pastorale dell'iniziazione, prende in considerazione l'output del tempo del cristianesimo. IlOggi hai sbagliato infatti come non incoraggiare i cristiani a farsi avanti piùcomunitariamente nel cuore della fede per la quale si levano in piedi umanamente e spiritualmentein una società in cui la cultura ambientale è più portante. In quanto tale, mantenere nella fedeoggi ben indovinare altri requisiti rispetto a ieri.Detto questo, si può sentire nel libro di Olivier Roy, un invito a misurare più finemente ilconseguenze di questo sviluppo. Ed è qui che 'Santa ignoranza' chiede buone domandedifficile da risolvere praticamente. Domande che ogni pastore attraversano ogni giorno alleogni incrocio!Questioni pastorali difficili e alcune proposteIn questa evoluzione, è chiaro che il cristianesimo può vincere. I credenti sonopiù coinvolto nella loro fede nelle comunità più fervente, desiderosa di offrire il Vangelonel mondo. La Chiesa rafforza le sue esigenze e promuove l'anticipo nel cuore della fede. Era la preoccupazione diformare i cristiani ' adulto nella loro fede.Tuttavia è anche la visione di ciò che il cristianesimo in pericolo di perdere in questometamorfosi. Me qui a prenotare in alcune considerazioni più personali.La questione potrebbe essere Germania: quanto lontano possiamo ci impegniamo in uscita religiosa dallacultura per un cristianesimo confessando più esigenti? Possiamo ancora prendere una pastorale che dàdiritto di uno e l'altro? Questo è anche ciò che la Chiesa cattolica in Francia dà l'impressione difare, cercando di conciliare o piuttosto ballotant tra questi due poli che appaiono sempre più intensione: visualizzare la propria posizione di riferimento nel complesso culturale o manifestare il particolarismo dellaconfessione del credente.In Gran Bretagna soprattutto la questione è sensibile perché cattolicesimo intrattiene relazioni dicomplesso e fortemente con la nostra cultura e che sono ancora in un certo modo. Farelutto puramente e semplicemente a questo link non è così ovvio.Che cosa è in gioco è pastoralmente per far posto ai diversi modi di Christian appartenendoe di conseguenza di uso domestici percorsi possibili che non sono bloccati in tutto o niente, iltutto dentro e tutti fuori. Danno diritto a quanto sostengono gli uomini e le donne ilCattolicesimo senza il requisito stesso, ma come un patrimonio che si sentono ancoraresponsabile e collegati. Ma poi che cosa posizione mettere il cursore di appartenenza? Abbiamocosì, spesso, ad esempio, si verifichi questo problema in pastorale sacramentale che pensato per larecenti disordini riguardanti la preparazione per il battesimo.La lettera ai cattolici di Francia durante la chiamata a formare i cristiani nel cuore della fede, ha presocura di invitare ad per entrare uno sguardo evangelico capace di riconoscere la vita dello spirito all'operain ogni uomo nel mondo. Così essa può resistere troppo fortemente segnare i confini chepuò avvenire tra credenti e non credenti.Che cosa è in gioco è anche per preservare l'inclusione del cattolicesimo nella nostra cultura. Religioneancora oggi può essere una fonte di ispirazione per i valori che permeano la nostracultura nel suo consenso estetico e morale senza questo richiede necessariamente la condivisionefede?La domanda è difficile, perché le linee appaiono sempre più soprattutto inmateriale della famiglia morale e sessuale, tra cui sui temi caldi che sono ad esempio illuogo di donne, omosessualità o genitorialità. In sociali e politiche,Tuttavia, la dottrina sociale della Chiesa è estremamente attuale. La Chiesa cattolica era inBrittany determinare un fattore nella promozione sociale ed economica della nostra regione. Ma l'religione, quando è separato dalla cultura tende ad abbandonare la costruzione di un camposocietà più giusta e fraterna in collaborazione con gli altri. Christian, rinvigorito all'umanesimoil Vangelo, può ancora essere fonte di ispirazione per il discernimento e scelte etichela nostra azienda?A livello simbolico, pensiamo che qualsiasi interesse oggi c
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Cultura e religione, il tempo della "dell'ignoranza santo"
disconnessione Cultura - religione
Il filosofo e sociologo Olivier Roy ha appena pubblicato un libro sul rapporto tra religione e
culture1. Questo libro ben documentato fornisce un'analisi dettagliata e pone domande difficili
sul posizionamento delle religioni nella globalizzazione.
L'autore analizza la storia dei legami tra cultura e religione. Nel XXI secolo stiamo entrando in un
rapporto unico che non è senza dubbio decisivo che non è facile
rispondere.
Dopo secoli in cui la religione era strettamente connesso alla cultura, sappiamo che il
momento in cui rottura è più marcato tra i. Il lungo periodo in cui tutti in
azienda ha condiviso più o meno gli stessi valori morali sia credente o no, cattolico o
anticlericale, è dietro di noi. Il riferimento religioso di fondo nella società emargina e
lascia più del campo culturale. I nuovi comportamenti e valori sono individualizzati e
si allontanano da ogni riferimento religioso. Cultura respinge la religione al di fuori. Si è trasferita
nella "ignoranza santa", la mancanza di conoscenza religiosa. Ma è anche la religione
in sé, che indossa un aspetto di crescente critica sulla cultura contemporanea, in cui
si vede una recrudescenza di forme pagane, toglie.
E per il disaccoppiamento della cultura, la religione prende un forma più radicale. Liberato dai
compromessi con particolari culture, diventa pura e semplice.
Per l'autore, la cultura è infatti rendendo più aperta e più inclusiva religiosa. Quando
cultura e religione sono stati collegati tra loro, che contava allora era la conformità di
comportamento molto più che l'adesione della fede. Allo stesso tempo, mentre un gradiente di appartenenza
è stato ammesso. E 'stato possibile riconoscere un cristiano senza testimone ha fornito un grande
fervore credente. In cambio, la religione ha portato la sua bussola morale, la sua simbolica e unificante
significato all'esistenza.
In trégorroise terra, per esempio, non c'è molto tempo, potrebbe essere più incredulo ma
accettata fino a quando alcuni cattolici sono stati osservati marcatori: un minimo di
pratica religiosa, la conformità dei documenti pubblici ai suoi valori morali. In questo contesto, il
Cattolicesimo ha sostenuto la tiepida.
In contrasto con il cattolicesimo, il protestantesimo nelle sue forme evangeliche e pentecostali è
costruita in un campo al di fuori della cultura. Ben presto, si oppose alla cultura di ogni genere
pagano sempre considerato. Richiede impegno totale nella fede, in obbedienza
ai precetti morali e la sottomissione alla Parola. Privo di qualsiasi cultura, religione diventa
"pura".
Questa forma religiosa è in sintonia con i nostri tempi. Perché risponde alla ricerca di identità,
comunitaria, affettiva e mobile, che è globale. Liberato della cultura, della religione
radicalizza e si trasferisce. Lei si proselito. Semplifica il suo dogma e la sua storia, fino
a volte disprezzano scienza teologica, che qui anche una "ignoranza santo". Il
fondamentalismo e l'estremismo trovano la loro terra. Ovunque, sempre più uomini e
1 Olivier Roy, "La santa ignoranza 'religione momento senza cultura
edizioni della soglia, nel mese di ottobre 2008
le donne hanno accesso a tutti i tipi di elementi religiosi e sparsi sganciati dal loro luogo
di origine. Conversioni individuali, passaggi da una religione ad un'altra, sono
ormai diffusa in tutto il pianeta possibile. Pertanto, l'autore non crede in un ritorno
del religioso, non è più uno scontro di civiltà. Avremmo preferito fare una vera e propria
metamorfosi religiosa.
Quando il cristianesimo ha fatto il suo cordoglio a tutte le richieste per ispirare una cultura globale secolarizzata, che
tende ad assumere le caratteristiche di una sottocultura minoritaria compresa nel multiculturalismo
contemporaneo. Questo è anche il motivo per cui oggi le chiese tendono a rivendicare i loro
diritti. Essi chiedono il rispetto di una particolare comunità, così come molti altri,
facendo essi avallino una pausa ha fatto con il loro status come riferimento culturale globale,
ha commentato Olivier Roy.
Non avendo remore in passato relegato tutto disponibilità a trattare con le colture, néoprotestantisme
è più facilmente concesso a questa mutazione. Così, pentecostalismo è la religione
che è oggi la più forte espansione globale in tutti i continenti. Diventa la
religione dominante corrente tende a formattare più o meno ogni religione. Ma è ogni
religione che si ricompone in quello che è diventato un grande mercato. Questa evoluzione dei religiosi,
Olivier Roy osserva ovunque. Oriente attraverso l'intenditore, ha fortemente sottolineato
l'Islam, ma anche in molti altri movimenti religiosi.
Sotto la pressione delle nuove comunità e movimenti di rinascita, a poco a poco, in questo modo
di vivere la fede è entrata nel Cattolicesimo. Il pontificato di Giovanni Paolo II ha promosso. In Francia,
ma qui si tratta di una valutazione personale, possiamo dire che in qualche modo lo slancio
che va nel cuore della fede risponde a questa nuova situazione. L'insistenza di tornare al cuore della fede per
andare da un patrimonio culturale alla proposta di fede per credere in una comunità di minoranza,
immettere una iniziazione pastorale e tiene conto del tempo di rilascio cristianità. E
'difficile vedere oggi come non effettivamente incoraggiare i cristiani a farsi avanti sempre di più
come una comunità di fede nel cuore in modo che essi sono in piedi umanamente e
spiritualmente, in una società in cui la cultura circostante è vettore non è più . Pertanto, mantenere la fede
ormai assumere altre esigenze rispetto a ieri.
Detto questo, siamo in grado di percepire nel libro di Olivier Roy un invito a misurare con maggiore precisione le
conseguenze di questo sviluppo. Ed è qui che l '"ignoranza santo" pone molte domande
difficili da risolvere praticamente. Le domande che ogni pastore attraversa ogni giorno a
ogni angolo!
Questioni pastorali difficili e alcune proposte
in questa evoluzione, è chiaro che il cristianesimo può vincere. I credenti sono quindi
più coinvolti nelle loro comunità di fede in più fervida, ansiosi di offrire il Vangelo
al mondo. La Chiesa rafforza e sostiene le esigenze avanzate nel cuore della fede. Lei si preoccupa di
formare cristiani "adulti nella loro fede".
Tuttavia è anche guardando ciò che rischia di perdere il cristianesimo in questa
metamorfosi. . Mi concedo qualche considerazioni personali
La domanda potrebbe essere questa: fino a che punto possiamo impegnarci in un punto vendita dei religiosi della
cultura per un cristianesimo più confessando richiedere? Possiamo ancora tenere un ministero che dà
diritto a uno e l'altro? Questo è anche ciò che la Chiesa cattolica in Francia dà l'impressione di
fare, o meglio cercando di conciliare ballotant tra questi due poli che appaiono sempre più in
tensione: visualizzare la sua posizione di riferimento culturale globale o manifesto particolarismo di
credere confessione.
In Gran Bretagna la questione è particolarmente delicata perché il cattolicesimo ha mantenuto i rapporti con
entrambi complesso e stretto con la nostra cultura, e che ancora persistono in qualche modo. Fare
lutto semplicemente questo rapporto non è così ovvio.
La posta in gioco è pastoralmente fare spazio a diverse modalità di appartenenza cristiana
e, quindi, risparmiare i possibili percorsi che non sono bloccati in qualsiasi o nulla, il
tutto in e fuori tutto. Che uomini e donne autorizza i pretendono di il
Cattolicesimo senza mettere lo stesso requisito, ma sono sotto un patrimonio che ancora si sentono
in debito e legato. Ma allora come posizionare il cursore di appartenenza? Ci
incontriamo questa domanda così spesso nel ministero sacramentale, per esempio, pensiamo alla
recenti turbolenze sulla preparazione al battesimo.
La lettera ai cattolici di Francia durante la chiamata a formare il cuore della fede cristiana, ha preso
cura di invitare per entrare in uno sguardo evangelico in grado di riconoscere la vita dello Spirito al lavoro
in ogni uomo nel mondo. Così resiste troppo fortemente segnare i confini che
si possono stabilire tra credenti e non credenti.
La posta in gioco è anche per mantenere la registrazione del cattolicesimo nella nostra cultura. La religione
può ancora essere una fonte di ispirazione per i valori che permeano la nostra
cultura come un consenso morale ed estetico, senza richiede necessariamente la condivisione di
fede?
La domanda è difficile a causa delle linee di frattura loro apparizione più in particolare nel
campo della famiglia e della morale sessuale, in particolare su temi caldi come ad esempio il
ruolo delle donne, l'omosessualità e la genitorialità. In ambito sociale e politico,
però, la dottrina sociale della Chiesa è di grande attualità. La Chiesa cattolica è stata in
Gran Bretagna un fattore chiave per il progresso sociale ed economico della nostra regione. Ma la
religione, quando è separata dalla cultura tende a disertare il campo della costruzione di una
società più giusta e fraterna, in collaborazione con gli altri. Umanesimo cristiano, rinfrescato nel
Vangelo, egli può ancora essere una fonte di ispirazione per il discernimento e scelte etiche
della nostra società?
Simbolicamente, pensiamo tutti gli interessi oggi c
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La cultura e la religione, il tempo del "santo ignoranza "
lo scollegamento della cultura - religione
il Filosofo e sociologo Olivier Roy ha appena pubblicato un libro sul rapporto fra la religione e la cultura
1. Questo libro molto documentato offre un' analisi approfondita e pone le domande difficili
sul posizionamento delle religioni all'interno della globalizzazione.
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